Usages et performances du sorgho fourrage

Le sorgho fourrage offre une polyvalence remarquable dans les systèmes agricoles.

Utilisé en ensilage ou comme substrat pour la méthanisation, il se distingue par ses performances élevées en rendement matière sèche, sa valeur alimentaire et sa capacité à s’adapter aux aléas climatiques.

C’est un atout de choix pour renforcer l’autonomie fourragère, optimiser les rations et sécuriser les stocks sur l’exploitation.

Un fourrage performant pour les ruminants

Le sorgho fourrage est particulièrement adapté à l’alimentation des bovins, ovins et caprins. Selon les types de variétés (sucrières, riche en amidon, multicoupes, BMR), il peut être intégré dans des rations diversifiées tout au long de l’année.

Ses principaux atouts nutritionnels :

  • UFL : entre 0,85 et 1 selon le type et le stade de récolte,
  • Teneur en MS : de 25 à 35 % selon l’usage (ensilage/pâturage),
  • Digestibilité élevée pour les BMR grâce à une faible lignification.

Une complémentarité dans la ration

Le sorgho fourrage s’intègre parfaitement dans les systèmes à base de maïs, d’herbe ou de légumineuses.

Il apporte de l’énergie, un bon équilibre fibre/structure et une sécurité alimentaire en cas de déficit hydrique estival.

Le sorgho fourrage permet aussi de diversifier les rations et d’ajuster les coûts de production, en limitant les achats extérieurs.

Un substrat efficace pour la méthanisation

Certaines variétés de sorgho fourrage sucrier ou biomasse présentent un très bon pouvoir méthanogène.

Riches en sucres et en MS, elles permettent un bon rendement énergétique avec des cycles courts et une conservation facile.

Le sorgho permet d’alimenter l’unité de méthanisation sur une longue période, avec un bon ratio coût/bénéfice. Il peut être cultivé comme culture principale ou de CIVE (culture intermédiaire à vocation énergétique).