La hernie des crucifères et nos solutions

Parmi les bioagresseurs du colza, certains ne relèvent ni strictement des maladies, ni des ravageurs. C’est le cas de la hernie des crucifères avec un impact économique important en cas de présence. La particularité ? Elle est étroitement liée à des contextes pédoclimatiques spécifiques (sols hydromorphes, acides ou infectés), rendant sa présence localisée mais potentiellement dévastatrice.

Chez MOMONT, nous considérons la lutte contre ce parasite comme une priorité stratégique de notre sélection variétale. Grâce à nos réseaux d’essais implantés dans des zones ciblées à risque, nous avons pu identifier et développer des variétés de colza présentant un excellent comportement vis-à-vis de la hernie, apportant ainsi des solutions concrètes aux agriculteurs concernés.

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Comprendre la hernie des crucifères

La hernie des crucifères est une maladie du sol provoquée par le pathogène Plasmodiophora brassicae, un parasite microscopique capable de survivre plusieurs années dans le sol sous forme de spores très résistantes. Elle s’attaque aux racines du colza, provoquant la formation de galles qui perturbent profondément l’alimentation hydrique et minérale de la plante.

Symptômes

Les premiers signes visibles apparaissent souvent de manière discrète : flétrissement temporaire du feuillage en période sèche, rougissement partiel des feuilles. Mais ce sont les symptômes racinaires qui révèlent l’ampleur des dégâts : déformations massives des racines, formation de renflements et de galles sphériques visibles dès l’automne. En fin de cycle, les galles se craquellent et libèrent des spores qui contamineront durablement la parcelle.

Conditions favorables au développement

La hernie des crucifères est favorisée par des sols acides (pH < 6,5), des conditions humides et mal drainées, l’alternance d’humidité et de sécheresse, et des rotations courtes avec crucifères en culture ou en interculture (CIPAN).

Des pertes de rendement sévères

En cas d’infestation forte, la hernie peut entraîner un affaiblissement rapide du peuplement, des plantes naines ou desséchées, et une destruction partielle ou totale de la culture de colza. Les pertes de rendement peuvent atteindre 30 à 50 %, voire davantage.

Des moyens de lutte
limités... sauf génétiques

Il n’existe aucun traitement chimique curatif contre la hernie des crucifères. La lutte repose exclusivement sur des leviers préventifs, principalement agronomiques et génétiques.

Les leviers agronomiques recommandés incluent : allongement des rotations (7 à 8 ans), exclusion des crucifères en interculture, correction de l’acidité par chaulage, et analyses de sol pour confirmer les suspicions d’infection.

Le levier génétique : la réponse stratégique de MOMONT


Chez MOMONT, la résistance à la hernie est un critère de sélection prioritaire. Nos essais en parcelles contaminées, nos analyses en laboratoires et notre sélection génétique nous ont permis de sélectionner des variétés à excellent comportement racinaire. Ces variétés combinent implantation robuste, système racinaire sain, et vigueur durable. Elles offrent une sécurité renforcée aux agriculteurs confrontés à ce parasite, tout en maintenant une productivité élevée.

Conclusion : sécuriser durablement l’implantation

La hernie des crucifères est un enjeu majeur dans certaines zones, avec des conséquences parfois lourdes. MOMONT en a fait un axe central de sa recherche variétale. Grâce à l’anticipation agronomique et au choix de variétés tolérantes, il est possible de continuer à cultiver du colza avec confiance, même dans les parcelles à risque.

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